Finalement, je crois que j’ai compris.
En principe, nous sommes tous égaux. Mais quand il s’agit de retraite, on découvre que certains sont plus égaux que les autres…
À vrai dire, avec, paraît-il, 42 caisses de retraite, le contraire eût été étonnant…
Certaines caisses sont très déficitaires. D’une façon quasi systématique, toutes celles qui dépendent de l’État et de sa gestion.
À l’autre extrémité, d’autres caisses vont très bien, et trouvent même le moyen de faire des économies, et d’amasser des trésors de guerre pour d’éventuels mauvais jours à venir. Ces caisses fourmis partagent une autre caractéristique : elles ne dépendent pas de l’État.
Il faut bien le reconnaître, c’est tout simplement une situation insupportable.
La solution paraît simple : toutes les caisses aux mains de l’État !
Avantages à court terme : les caisses cigales vont d’un seul coup se trouver renflouées par les caisses fourmis.
Avantages à long (moyen) terme : après quelques années, voire quelques mois, toutes les caisses, rassemblées en une seule, sagement gérées par l’État, iront toutes aussi mal les unes que les autres, et nous aurons enfin un début d’égalité.
C’est pourtant simple à comprendre !
19 décembre 2019
0 commentaires