Vous pouvez aussi, si vous le préférez, écouter…. :
https://www.youtube.com/watch?v=ybp6YsR8KWg
Les amoureux de l’état (en fait plus ou moins tout le monde), devraient être interpellés.
- Voilà deux mois que nous vivons sans état : qu’est-ce qui va moins bien ?
- Voilà trois jours que nous avons à nouveau un premier ministre : qu’est-ce qui va mieux ?
À entendre les uns et les autres, plus personne n’aime Macron. Ou presque.
Pour moi, au risque de surprendre, j’ai envie de crier à l’injustice.
Les « déçus » de Macron me font penser à tant de déçus du mariage.
Ils se sont mariés, tout feu, tout flamme, le plus souvent à grands frais, les leurs, parfois, les nôtres, souvent.
Et puis, la mayonnaise tourne ou le soufflet tombe, comme vous voudrez, l’un des deux ne supporte plus l’autre.
« Il est comme ceci, et encore, comme cela. Et en plus, ceci, et même cela… »
Il vous prend envie de répondre :
– Oui, et alors ? Tous ces défauts que tu signales, justement je le concède, rien de nouveau ! Ces défauts, ils étaient tous là, bien avant le mariage ! On peut même dire qu’ils se sont même un peu amenuisés, sans doute à ton contact.
Je ne vous donne cependant pas le conseil de penser cela à voix haute…
Si vous y réfléchissez trois minutes, les déçus du macronisme sont exactement comme les déçus de leurs épousailles, à cette différence près que Macron a sans doute encore moins changé (en mal) que leur conjoint : de fait, tout était connu, annoncé, prévisible.
Et donc quelle injustice que de ne plus aimer qui est rigoureusement l’identique de celui que vous aimâtes !
Mais là encore, je ne vous donne pas le conseil de penser tout haut…
Avec cependant une nuance à préciser. C’est l’exception du pervers narcissique, normalement indétectable au premier abord, sauf parfois par les spécialistes. Indétectable au premier abord, c’est même à cela qu’on ne le reconnaît pas.
Argument utilisable, mais seulement de manière parcimonieuse, en milieu conjugal, de tels individus ne représentant, nous dit-on, pas plus de trois pour cent de la population.
Qu’en est-il en milieu présidentiel ? À vous de voir…
Excellent .
Le mariage, analogie explicative performante .
Les analogies ont leurs limites .
Quà cela ne tienne , un pas de côté et nous déchirons le parchemin du contrat pour nous placer sous l’emprise du pervers narcissique .
L’emprise a ses limites .
Qu’à cela ne tienne , redonnons des couleurs à notre perversépoux et concédons lui , c’est son droit, qu’il a peut être des visions pertinentes d’avenir pour l’Europe , même si ce ne sont pas nos tasses de thé , je vous le concède , .
Les visions ont leur limites.
Qu’à cela ne tienne , creusons un peu derrière ces visions : ne sont elles pas bien évasives et en même temps prêtes à partir dans la fumée du gros cigare de l’Ego .qui se chauffe une super place au soleil européen ?..
A l’infini , chaque facette renvoie au nudge de la suivante
Une matrichka sans âme se dénude ainsi à l’infini pour notre plus grande hébétude .
Merci, c’est désormais parfaitement clair…
So sorry:
matriochka ; J’ai oublié le O
La scène (navrante et véridique),
qu’en notre qualité de délateur à gages (et à mi-temps)
nous nous trouvons dans l’obligation formelle (et imposée)
de devoir relater ici (et non ailleurs)
se situe très précisément (comme vous l’allez voir)
1-dans un bureau de vote (quelconque),
2-lors d’un dimanche (non daté),
3-au cours d’élections (inintéressantes et indéterminées).
Ce jour-là,
un membre (pris au hasard)
de l’immense famille GEORGEL,
(peu importe lequel, à vrai dire, puisque, comme vous le savez,
ces gens-là sont, au fond, TOUS ENNEMIS
-des institutions,
-des pouvoirs publics,
-des corps constitués,
[et donc, par nature :
TOUS INGOUVERNABLES,
(attitude, notez-le bien, « unilatérale », puisque tous nos dirigeants, sans exception aucune et fort gentiment,
cela va sans dire, ne demanderaient, pour leur part et au contraire, qu’à les gouverner tous)]
un membre de cette famille, connue dès la Haute Antiquité par GASTON Ier
son fondateur, et, depuis cette époque, en expansion continuelle
(tribu omniprésente qu’Elon Musk, dès qu’il le pourra techniquement,
compte bien évacuer par fusées entières,
et réinstaller sur Mars, par petits groupes de cent milliards,
ce qui formera dans un premier temps
une base de colonisation très suffisante et harmonieuse, propice à l’organisation
de « cousinades » fort réussies),
un GEORGEL, en âge de voter,
appelons-le Népomucène,
à la fois, pour ne contrister personne
et, surtout, par crainte de représailles
(car, s’ils sont INGOUVERNABLES,
ils sont aussi
très BELLIQUEUX) ;
un GEORGEL, disions-nous,
finit par entrer de son plein gré dans le premier isoloir disponible,
et, chose inquiétante, au bout d’une heure entière,
par… n’en plus ressortir du tout !
Ahuri de voir se former sous ses yeux une file d’attente de plus en plus longue,
le président du bureau, soupçonnant ou redoutant tour à tour :
-soit un malaise passager,
-soit un sommeil prolongé,
-voire même, un décès subit (et, donc, irrévocable),
résolut finalement de s’approcher au plus près du rideau tiré,
afin d’entamer seul (et à ses risques) une négociation délicate.
-« Monsieur, Monsieur, vous m’entendez ?
Allons, soyez raisonnable : il faut sortir à présent et laisser la
place aux autres ! Vous n’êtes pas le seul en ce jour à vouloir donner votre avis !
Le GEORGEL incriminé, refusant d’écarter la tenture : -J’ai déjà dit qu’on ne me dérange pas ! C’est occupé !
-C’est occupé, c’est occupé ! Mais, ma parole, où vous croyez-vous : dans un urinoir, peut-être ? J’espère bien que non ! Ou bien, si tout cela doit durer, vous en assumerez vous-même l’entretien régulier comme la remise en état définitive !
-Un urinoir ! Quel insolent ! Non, mon ami, sachez que je n’ai pas encore perdu la tête au point d’avoir besoin de vous pour deviner où je me trouve ! Je vois très bien que ce n’est pas là un urinoir, puisqu’il s’agit tout bonnement… d’une cabine d’essayage !
-D’essayage ? Non, mais cette fois, c’est vous qui voulez rire ! Moi qui croyais que vous aviez simplement entrouvert votre pantalon ; à vous entendre, et c’est bien plus grave, vous l’avez carrément ôté depuis le début !
-Mais qui vous parle de pantalon ? Ce sont des professions de foi, qu’en vain et au calme, j’essaye une par une !
A ce propos, d’ailleurs, laissez-moi vous interroger sur la seule qui m’aille :
« Vous n’auriez pas le même candidat…en beaucoup plus libéral ? »
-Non, monsieur, non !
Mais, en revanche,
j’en ai au moins une bonne dizaine d’autres à votre disposition et en réserve…
-en à peine moins communistes,
-en tout aussi socialistes,
ou en partiellement écologistes !
Alors, de grâce,
cessez de vous plaindre,
prononcez-vous pour de bon,
laissez participer autrui,
et, surtout, à l’avenir,
en chaque période de scrutin,
N’ALLEZ PLUS JAMAIS DIRE NULLE PART… QUE
VOUS N’AVEZ PAS LE CHOIX !!!