Pour un libertarien (ne cherchez pas, ça n’existe pas en France, ni même en Europe), les heures que nous vivons sont la démonstration absolue de sa principale conviction : les états ne sont jamais la solution, parce que par nature, ils sont au contraire le problème.
Illustration : élection anticipée, qui perd, qui gagne ?
Qui gagne ? Les partis politiques. Personne ne le dit, mais une élection anticipée est d’abord une recette… nullement anticipée, mais parfaitement bienvenue.
Qui perd : tout le monde ! Très exactement 37 119 euros pour chaque député élu, plus 1,61 euro pour chaque électeur ! Ce qui fait tout de même des sous, n’est-ce pas ? Et tout cela sans parler des coûts liés à l’organisation desdites élections !
Cela fait cher tout de même pour un spectacle qui peut certes occuper l’attention du manant, mais dont l’inutilité est déconcertante.
Barrer la route aux extrêmes… mais que peuvent, que pourraient les extrêmes ? Les seules décisions permises sont d’appliquer les ordres venus d’ailleurs : l’Europe, un peu, nos créanciers, énormément. Si nos créanciers venaient à nous bouder, nous n’aurions pas trois jours de fonds de roulement. Un individu qui ne peut pas rembourser sa dette devient l’esclave de son créancier. Idem pour un état.
Faux problème, disent les socialistes, aucun problème pour rembourser la dette française, il suffit d’utiliser l’énorme « épargne qui dort ». En fait, racler les « fonds de tiroirs ». Les miens, les vôtres. Et quand il n’y aura plus rien dans nos tiroirs ? Et pour commencer, y-a-t-il tant que cela dans nos tiroirs ?
Ce qui est déconcertant, c’est que personne ne pose la seule bonne question : puisque tous ces politiques ne peuvent en réalité rien, quel plaisir trouvons-nous à continuer de les entretenir ?
Tentative d’arrestation (lyrique et rusée) dans une France ruinée et désarmée.
LA CONCIERGE (à des islamistes perchés) :
Ô Chasseurs alpins aux longues chemises,
Vous qui pique-niquez là-haut sans doute à l’oeil,
Ne faites plus semblant de cueillir des cerises,
Car vous venez de monter…sur un tilleul !
LES ISLAMISTES (vaincus par l’émotion) :
Comme c’est beau, comme c’est vrai !
De l’authentique police à la bonne franquette et à cris d’orfraie !
Sourcils froncés, ton courroucé : on en chialait !
Tout cela, en agitant…un vieux manche à balai !
Alors, depuis leur branche, les deux fruits mûrs se laissèrent choir ;
Mais que leur dit cette gardienne, une fois retirés ses oripeaux ?
-Vieux flic à p’tite retraite, j’fais également un peu de magistrature au noir !
Aussi, vais-je vous placer…sous mandat de dépôt !
Excellent !
Quelques effigies toutes reconnaissables
(MENUE MONNAIE TROUVEE DANS MES TIROIRS).
Manon AUBRY :
Déployant sans chichis une tignasse au ras des bras,
C’est une Française insoumise, à l’antique et huileuse !
Sous son hamburger de bouclettes avec supplément de cheveux gras,
On jurerait la tête de Méduse…émergeant d’un panier de friteuse !
Gérald DARMANIN :
Il engagea deux chiens truffiers
Pour muscler ses forces de police ;
Mais les toutous n’ont pas voulu s’y fier :
Il les payait…en chèques emploi-service !
Xavier DUPONT de LIGONNES :
Officiellement, et depuis qu’il est « juif errant »,
C’est un « disparu de Saint-Agil », selon le roman de Pierre Véry,
Mais, confidentiellement, et d’après son neurologue Olivier Véran,
Il est sans doute encore assez agile, puisque partout visible…en dehors de Paris !
Véronique JACQUIER :
Aumônière intérimaire à l’Isle-sur-Sorgue,
Elle y tint bénévolement le confessionnal autant que l’orgue.
L’orgue, où elle fut maintenue et appréciée pour sa virtuosité ;
Le confessionnal, d’où elle fut chassée… pour sa trop grande curiosité !
Commissaire JOBIC :
Ennemi des trafiquants, cher commissaire Jobic,
Vous ne luttiez pas beaucoup contre le trafic ferroviaire,
Car, de tous vos indicateurs que vous abrégiez en « indics »,
Vous ne citiez jamais… celui des chemins de fer !
Emmanuel MACRON (quand il fut trouvé, lycéen, dans le placard de Mme AUZIERE) :
-Alors, jeune homme, qu’invoquerez-vous pour justifier ici votre présence ?
Est-ce le hasard, la fatalité ou bien, la chance ?
-Oh, rien de tout cela, M’sieur ! Votre femme et moi, on doit tout…à la Providence !
Brigitte MILHAU :
Bardot, Macron, Milhau, comme toutes les Brigitte, vous êtes très gentille !
Et je tenais à dire combien j’ai admiré
Cette question posée dans « La Santé expliquée à ma fille » :
-Comment sait-on que l’on a la diarrhée ?
Professeur RAOULT :
D’une injection qu’il fit dans un tuyau d’aspirateur,
Date la fin de sa docte carrière.
Si, à l’auscultation, il crut entendre tousser le moteur,
En revanche, à l’autopsie, tout venait… du sac à poussière !
Bravo !
Libertarien, libertarien, c’est bien joli… Mais si l’Etat n’existait pas, une mafia prendrait bien vite le pouvoir et vous obligerait à lui verser 50% de tout ce que vous gagnez, sous peine de vous enfermer. Oh wait…
Mais l’état nous prend plus… Mafia ou état, quelle différence ? L’état est une mafia.
Bon, là-desssus, chacun son avis…
Serais-tu passé à côté de l’ironie de mon propos ?
Bien sûr que non ! Je croyais le prolonger, mais j’ai sans doute été maladroit. De toute façon, merci pour ces commentaires…