Soixante-dix-sept ans que j’entends ce refrain : dialogue, dialogue ! Pour être honnête, une invocation surtout invoquée par… des gens de gauche.
Consultons le dictionnaire ! Dialogue : échange de paroles.
Avec, bien entendu, ce sous-entendu : par le dialogue, parvenir à une sorte d’harmonisation des points de vue.
Mais le problème avec les gens de gauche, c’est que pour eux, le mot dialogue à une signification à l’opposé. Pour eux, dialoguer, c’est imposer leur point de vue, à l’exclusion de ce qui n’est pas strictement cela, leur point de vue.
Et donc le dialogue avec une personne de gauche, c’est seulement à oublier.
Illustration : la récente cérémonie dite d’ouverture des Jeux olympiques.
Notons que l’usage du mot cérémonie pour ce qui nous a été donné à voir paraît totalement inapproprié.
Cérémonie : qui réunit des idéologies différentes.
Dans leur principe, les Jeux olympiques sont prioritairement un projet œcuménique : tous les athlètes, tous les pays, sans considération de race, de religion, ni même de conviction politique.
Bon, l’exclusion de certains pays est déjà en soi, qu’on le veuille ou non, un sérieux coup de canif dans le projet. Mais passons.
Confier à des cerveaux de gauche l’organisation d’un projet œcuménique est, intrinsèquement, une aberration, et il est normal que ce que des gens de gauche aient produit soit en effet une aberration.
Je ne perdrai ni mon temps, ni le vôtre à le démontrer, parce que c’est une évidence, le défilé qui nous a été imposé est le projet d’une infime minorité de la population mondiale, une poignée d’individus cantonnée dans une poignée de pays. Le contraire même d’un projet œcuménique.
Je vous rassure, il ne m’a pas fallu soixante-dix-sept ans pour comprendre toute l’impossibilité de quelque tentative de dialogue avec les cerveaux de gauche. Mais pour être honnête, presque la moitié de ce temps tout de même.
Et donc tenter de faire valoir aux personnes aux commandes de cette manifestation tout ce qu’elle a de choquant, non, de parfaitement révoltant, pour une large majorité de l’humanité, peine perdue. Une large majorité de l’humanité, mais aussi de la société française : la mémoire du martyre ignoble, lâche et inutile de la Reine de France et de tant d’autres sacrifiés du palais des Tuileries transformé en la plus sinistre des prisons, l’abomination de tant parodies de la religion et des mœurs de nos racines, autant de sujets saignants qu’un geste de politesse élémentaire eût commandé d’éviter.
Mais on ne convainc pas ces gens-là. On les combat si l’on peut, on les fuit dans le cas contraire.
Je suis parfaitement conscient du côté bouteille à la mer de ce billet. Mais si toutes les personnes qui ont lancé des bouteilles à la mer avaient renoncé à le faire, découragées par le caractère terriblement aléatoire d’une bouteille à la mer, aucune bouteille n’aurait jamais été lancée. Et pourtant, l’histoire le montre, certaines bouteilles finissent tout de même par gagner un rivage.
En atteignant du premier coup mon rivage, votre bouteille, lancée ce jour à la mer, est réellement arrivée… à très bon port !
En effet, j’ai le plaisir de vous apprendre que je possède au-dessus de mon lit…un grand portrait du dauphin Louis XVII
(acheté par mon père en 1986 dans le département de l’Aude) et deux émaux de Limoges en forme de médaillons représentant respectivement
Louis XVI et Marie-Antoinette.
Chassés des mémoires par des Français ingrats, « le boulanger, la boulangère et le petit mitron » ont trouvé là un sûr asile !
Sur un autre mur, figure également, dans un cadre, une reproduction du testament de Louis XVI que l’on me faisait lire enfant à voix haute chaque 21 janvier (date de la mort du roi, comme l’on sait, mais aussi, lendemain de la…Saint-Sébastien, que l’on fête le 20 avec saint Fabien).
Merci, cher Monsieur, d’avoir noblement défendu l’honneur et la mémoire de la reine, celle que Léon Bloy avait magnifiquement surnommée dans
un titre fameux : « La Chevalière de la Mort » ! Dans les semaines qui ont précédé la cérémonie d’ouverture des Jeux, j’avais déposé un commentaire sur le blog « Témoignage Fiscal » dans lequel je m’étonnais à bon droit de cette coloration inutilement « révolutionnaire » donnée aux épreuves sportives à venir, et particulièrement de la mise en valeur, sous la forme d’agréables peluches, de ces ignobles phryges destinées à la jeunesse. La suite des évènements n’a nullement démenti mes premières craintes, qui ne se fondaient au départ, notez-le bien, que sur l’examen très rapide de ces grimaçantes images. Ah, si l’on s’intéressait de plus près au « symbolisme » (dans le sillage des : Gaston Georgel, René Guénon, Louis Charbonneau-Lassay, Eric Muraise, Jacques Duchaussoy, Raoul Auclair, et de tant d’autres) plutôt que de suivre (en se tordant le cou pendant des heures) la trajectoire et les retombées d’une « baballe » insignifiante, que de choses deviendraient subitement lumineuses et, de surcroît, beaucoup plus compréhensibles et accessibles que par le prisme toujours déformant, de la très basse politique ! Donc, je le redis, en tant que « lanceur de bouteille », vous méritez sûrement, au classement général, une médaille d’or ! Quant à Lucie Castets, en digne petite-fille de Popeye, c’est dans la compétition décisive du… LANCER DE FAUCILLE ET DE MARTEAU qu’elle s’est pour sa part brillamment illustrée ! Rendez-vous compte comme elle sait bien viser et mettre dans le mille : sans bouger de la Mairie de Paris, elle a cassé d’un seul geste… tous les carreaux de l’Hôtel Matignon !!! Ah, la gaillarde, encore une costaude biberonnée aux épinards !
Bravo et merci pour ce texte brillantissime !
Bravo pour cette bouteille à la mer . Elle est en effet la preuve de l’utilité de garder l’espoir de communiquer autrement et de pouvoir dire ce que l’on pense . Elle prouve donc que le dialogue est encore possible pour ceux qui connaissent encore la signification des mots.
Bravo pour ce commentaire, et merci !