/Opinions eclairées

19 avril 2014

C’est encore mieux quand les autres le disent…

Nous avions retenu pour sous-titre d’une brochure que nous venons de publier récemment (Métiers de Services auprès des animaux, http://entreprendre-animaux.audreco.com/metiers-de-services-aupres-des-animaux-de-compagnie/, version gratuite sur Internet) la provocation suivante : « Crise et opportunités : et si c’était le moment d’investir ! »

« Ma recommandation à chacun de mes lecteurs est claire : agissez comme si vous n’attendiez plus rien du politique. Et, en particulier, comme si vous n’attendiez que le pire du nouveau gouvernement. Et pire encore des suivants, quelle qu’en soit la couleur politique. Car, plus on tardera à réformer le pays, plus il sera difficile de le faire. Et les majorités à venir disposeront d’encore moins de moyens que l’actuelle, handicapée par l’inaction de ses prédécesseurs.

Concrètement, cela signifie qu’il convient de ne plus attendre la moindre amélioration des prestations sociales, la moindre baisse des impôts, la moindre création d’emploi public, ou la moindre décision positive d’aucune sorte.

Débrouillez-vous, tel est mon conseil. Cela veut dire : au lieu de rester chômeur et d’attendre une offre d’emploi, formez-vous, créez votre entreprise et votre emploi, avec les crédits encore disponibles ; si vous avez un emploi ennuyeux, inventez vous-même une nouvelle façon de faire votre métier, quel qu’il soit, plus amusante et plus créative. Si votre chef vous ennuie, inventez une façon (il y en a mille) de le contourner, de le neutraliser. Si vous êtes chef d’entreprise, n’attendez pas de baisse d’impôt pour investir ou embaucher ; choisissez votre stratégie au regard du monde comme il est.

Et si cela passe par votre départ à l’étranger, faites-le, sans remords, pour un temps, sans pour autant céder à l’illusion d’exotiques miroirs aux alouettes.

Le monde appartiendra demain à ceux qui, aujourd’hui, auront su renoncer à attendre quoi que ce soit de qui ce soit. De leurs parents. De leurs patrons. De leurs maires. De leurs gouvernants. »

Non ! Cette longue citation, vous l’aurez reconnue, n’est pas extraite de notre livret, mais d’un article publié sur le site « Slate.fr » (http://www.slate.fr/story/85455/debrouillez-vous-attali), et signé d’un certain… Jacques Attali.

Oui, oui, vous avez bien lu, il s’agit bien de ce Jacques Attali, l’ancien conseiller de François Mitterrand, l’ex-président de la Banque européenne pour la reconstruction et le développement, un homme à ce point persuadé du rôle prédominant des états pour le bonheur des peuples, que ce qu’il préconise ce n’est pas moins qu’une sorte de « gouvernement mondial » à glacer dans une commune horreur tous les libertariens de la planète (terre).

Voilà qui donne un poids et un éclairage singuliers au texte ci-dessus, ne trouvez-vous pas ?

Et produit un écho singulier et bien inattendu à notre modeste brochure !

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