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Ouf ! Me voilà enfin complètement rassuré ! Un peu partout, on l’entendait ruminer, la dette, la dette, le mur de la dette, la dette insurmontable…
Bien sûr, on savait bien que monsieur Lemaire veillait au grain, ou même à la tempête, mais bon, il était bien seul, le pauvre, et puis, il n’avait pas que cela à faire, la littérature, même ou surtout pornographique, c’est chronophage.
Mais désormais, tout est réglé, ou va l’être. Le premier ministre Barnier est arrivé, sans cheval, sans grand chapeau, mais avec dans sa besace, trente-neuf ministres, oui, trente-neuf, pas un de moins, pour prendre à bras le corps, comme on dit, même en pornographie, non seulement nos économies, mais aussi tous nos autres problèmes ! Enfin quelqu’un de sérieux, qui prend ses désirs – pardon, ses moyens, pour des réalités. Comme on le dit en patois « jeuniste », du coup, ça va le faire !
Hier (avant-hier), le front national se disait, se croyait, aux portes du pouvoir, et monsieur Bardella le disait haut et fort, fin prêt à gouverner. Aujourd’hui (hier ?), universités d’été du rassemblement, et Bardella nous l’affirme, le rassemblement est aux portes du pouvoir, si près que les universités ont pour objet de « se préparer à gouverner ». Donc, deux fois plus près, deux fois plus prêts, là encore, du coup, ça va le…
Et dire qu’après tout cela, il y a encore des députés mécontents, des « peine à jouir » qui prétendent qu’on aurait pris les mêmes pour continuer comme avant… Mais soyons rassurés, ces mauvais joueurs ne seront jamais mécontents au point de risquer leur planche à billets personnelle, ils se détestent les uns les autres et n’associeront jamais leurs votes… tant pis pour nous…
Des jours, des semaines, sans ministres ! Et puis tout soudain, il y a comme de l’urgence dans l’air. La liste nous est communiquée… un samedi soir, après vingt heures… les « passassions de pouvoir ont lieu… le dimanche… ! Soudain, il y avait urgence ?
La nouvelle équipe de nouveaux ministres le murmure, le chuchote, le susurre… les impôts, leur augmentation, tabou, pas tabou… mais tous les Français sont d’accord, on peut, ou doit augmenter l’impôt de quiconque est plus riche que soi, à condition que les aussi riches que soi ne soient jamais concernés… c’est pourtant simple à comprendre !
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