Beaucoup (trop ?) la souhaitent. Quelques-uns (trop peu ?) la redoutent ; c’est aussi le cas de votre serviteur. La guerre, on le sait, Donald Trump n’en veut pas, mais Trump, c’est… le 20 janvier, et le 20 janvier, dans ce contexte de rage guerrière de certains, c’est loin, si loin… trop loin?
En effet, partout en Europe, les dirigeants conditionnent les peuples. En Allemagne, on fait l’inventaire des abris antiatomiques disponibles ; en Suède, on publie des listes de provisions ou d’équipements pour résister au conflit (ce qui est d’ailleurs incroyablement absurde : qui survivrait aux explosions mourra de toute façon quelques jours plus tard !)…, en France comme en Angleterre, on annonce vouloir envoyer des troupes au combat…
Les partisans d’une entrée en guerre directe des pays de l’Otan ont un discours simple : si on laisse les Russes gagner la guerre, sitôt l’Ukraine « avalée », ils passeront aux autres pays limitrophes… objectif : de l’Oural à l’Atlantique !
Ceux qui refusent la guerre, défendent que non, le voudrait-elle, la Russie n’a pas l’appétit qu’on lui prête, et elle a bien assez à s’occuper à l’intérieur de ses frontières.
Et puis surtout, il faut tout l’orgueil aveugle de l’Europe occidentale pour ne pas voir que celle-ci n’a plus grand-chose pour donner à qui que ce soit l’envie de l’envahir : plus d’industrie, plus d’agriculture, des dettes par-dessus la tête, des immigrations totalement incontrôlées et de plus en plus incontrôlables et irréversibles.
Mais si tout cela n’était que bavardages ? À la fin, disent les imbéciles, la vérité finit toujours par éclater. Rien n’est plus faux. Le dernier mot revient toujours au parti qui gagne la guerre, car c’est lui et lui seul qui écrit l’histoire. Et le parti qui gagne la guerre est celui qui possède, seul, l’arme dominante du moment.
C’est comme cela que l’Amérique est venue à bout du Japon (bombe atomique qu’elle était la seule à posséder), et que Ronald Reagan a fait s’effondrer l’URSS (projet du « bouclier atomique, qui était d’ailleurs, à ce moment, surtout un énorme bluff »).
L’arme dominante aujourd’hui est l’arme balistique hypersonique, pour laquelle il n’existe aucun système de défense réellement efficace.
Qui maîtrise cette technologie ? En occident, pour le moment, personne.
Mais la Russie a lancé, ce 21 novembre dernier, un missile de ce type, dit Orechnik. Donc, la Russie maîtrise cette technologie. Pour autant, a-t-elle réellement une réserve de telles armes ? Elle le dit, mais rien ne le prouve. Produit-elle des Orechnik en série ? Non, puisqu’au contraire, Vladimir Poutine dit avoir donné l’ordre d’une telle production. Quel délai pour cet objectif ? Trois jours ? Trois semaines ? Trois mois ? Trois ans ? Je crois que personne ne le sait.
Le missile Orechnik peut porter ou non des charges nucléaires, celui du 21 novembre n’en portait pas, mais sa puissance le rend comparable à une arme nucléaire.
Si la Russie est réellement en mesure de produire rapidement en séries de telles armes ou des armes comparables, les jeux sont faits, c’est aussi simple que cela.
Pour le moment, à l’évidence, notre Macron et beaucoup d’autres dirigeants européens font le pari d’un bluff russe. Les plans de guerre nucléaire et leurs résultats tellement incertains leur permettent d’éclipser une autre catastrophe, celle-là de plus en plus vraisemblable, la faillite économique européenne en préparation (ici ou encore ici).
La Russie pourra-t-elle épargner à l’occident européen la preuve qu’elle ne bluffe pas ? Dieu le veuille ! En attendant Donald, il se pourrait qu’il n’y ait vraiment personne d’autre.
Et vous, qu’en pensez-vous ? Êtes-vous partisan des partisans de la guerre ? Ou bien, est-ce que, comme moi, vous priez pour que cette guerre nous soit épargnée ? Prenez la parole ! Les commentaires sont à votre disposition.
Bien sûr que nous devons être partisan de la paix en Europe.
Quelle erreur d »avoir coupé les ponts avec Poutine, d’avoir renvoyé la Russie vers les steppes alors qu’elle est occidentale.
On a l’impression que notre president est rentré vexé de son denier entretien à Moscou avec Poutine il y a deja 2 ans je crois. Poutine avait mis entre eux une très longue table pour montrer la distance qui les sépare.
Merci pour ce commentaire, avec mon amical souvenir !