Le Rassemblement national a fait pschitt. Le jeune Bardella se voyait déjà…

Et puis non. Pas de majorité. La fessée au second tour. 

Tous contre le front national, cinquante ans après, ça marche toujours. 

Pourtant Marine en a fait des efforts. Et encore, et encore. Aujourd’hui, Marine est une femme de gauche, les idées et les comportements de Marine sont des idées et des comportements de gauche, le programme de son parti est un programme de gauche.

Ne venez pas me parler d’immigration. Ce ne sont que rodomontades. Marine et son jeunot n’ont cessé de le répéter : pas question de sortir de l’Europe, pas question de sortir de l’euro. Donc, pas question d’une quelconque politique migratoire autonome. 

Marine, une personne de gauche, comme l’ensemble des députés et sénateurs français. L’étiquette « extrême droite » est aujourd’hui aussi ridicule qu’absurde. 

Cela dit, après tant d’années, pourquoi et toujours tant de haine !

Je n’y vois qu’une seule raison : le goût de la gamelle. Ce dont ne veulent à aucun prix les politiques « installés » dans les sinécures de la république, ce sont de nouveaux venus : leur peur réelle, qu’il n’y en ait pas assez pour tout le monde. Les récentes élections au bureau de l’Assemblée nationale en sont une preuve irréfutable. 

Conclusion : quand on craint d’avoir faim, on devient méchant ! 

Et pendant ces disputailles, les vrais sujets ne sont évoqués qu’à la marge, quand ils ne sont pas purement et simplement niés : la submersion migratoire, l’explosion de la violence, et le mur de la dette qui va tantôt s’effondrer sur nos têtes. 

Pour la dette, unanimité, rassemblement national compris, une seule famille de remèdes : augmenter les recettes. 

J’attends encore l’homme qui aura le courage de le dire, la solution, ce n’est pas plus de recettes, mais moins de dépense : tailler dans la dépense, un chantier au potentiel réellement fabuleux. 

On en reparle ? 

Nota : à ce propos je vous renvoie à ce courrier (imaginaire) du président de la République : Sous le sceau du secret !