Avez-vous remarqué que la horde furieuse des roquets étatiques qui jappe et aboie à longueur de médias, et à toutes occasions, contre le professeur Raoul ne parle jamais que de la chloroquine ?
La haine aveugle-t-elle leur sens critique ? Ou bien veulent-ils soigneusement éviter de discuter la première partie du propos raoultien ?
À savoir : la formidable absurdité du confinement qu’on nous impose.
Confiner les gens qui ne sont pas malades, à quoi cela peut-il bien servir ? Ce qu’il faut, explique le professeur, c’est détecter les malades, tous, et immédiatement, sans attendre, procéder à leur isolement. Il faut isoler les malades, et seulement les malades.
Les malades ainsi confinés, le virus se trouve pris à son propre piège, le reste de la population continue de vaquer à son travail et de faire tourner l’économie. Et de produire de la richesse pour soigner et guérir ceux qu’il faut soigner et guérir.
La voie choisie par certains pays. Mais sait-on assez que même le plus communiste des pays communistes, à savoir la Chine, a certes imposé le confinement à une très petite minorité de sa population, mais n’en a pas moins isolé les malades, construisant en quelques jours, les hôpitaux nécessaires ?
Tandis que le confinement pour tous, sans recherche des malades, c’est avec un bénéfice médical fortement douteux, un résultat économique lui, parfaitement certain : un nombre incalculable d’entreprises défaillantes, une explosion du nombre des chômeurs, et pour finir un pays durablement ruiné. Le remède à coup sûr pire que le mal : ceux que le mal épargnera, le remède lui, ne devrait pas les manquer.
Le confinement : on n’isole ni ne soigne les malades, mais seulement les très malades, les victimes qui en l’absence de toute forme de soins, ont les poumons désespérément atteints.
Pour ces derniers, le remède si décrié des étatistes, la chloroquine, ne peut plus rien, nous dit encore le professeur. C’est pourtant sur ces cas graves, et seulement sur eux, qu’on veut bien procéder à des tests… Cherchez l’erreur !
(Car c’est vrai, le professeur préconise d’isoler les malades, mais aussi de les soigner. Et pour cela d’utiliser un vieux médicament que nous sommes très nombreux à avoir déjà pris par le passé, et qui a le mérite de réduire la pression virale du coronavirus, en intensité comme en durée. D’une pierre deux coups : on soigne, et on diminue très sérieusement le potentiel de contagion.)
Je sais ce que vous allez me dire : le confinement pour tous, c’est aussi l’isolement des malades. Outre qu’isoler n’est pas soigner, le confinement, osons–le, est avant tout une formidable supercherie. C’est peut-être la solution aux confins du Larzac ou même dans les riches demeures de l’Ile de Ré ou de Megève. Mais en milieu urbain ? J’y vis, j’y suis (confiné), je passe une partie de mes journées dans mon atelier (fermé), mais qui donne sur la rue, je vois passer les passants, et je note sans cesse les impossibilités d’un confinement parfaitement imaginaire. Qu’on ne me cherche pas trop, je serais tenté d’illustrer et de prouver…
Oui, je sais, le choix du confinement, la France n’est pas la seule à l’avoir fait. Je me suis demandé pourquoi, et j’aime bien la réponse que donne à ce sujet Henri Dumas : « La technocratie mondiale formée aux mêmes écoles internationales partage les mêmes croyances et exige les mêmes statuts, elle est la nouvelle noblesse décadente. » (Son article complet ici.)
Tout cela me semble parfaitement exact, mais peut être complété : les méfaits de cette technocratie ne sont rendus possibles que du fait de la lâcheté des peuples qui subissent ces méfaits !
Bien sûr, les technocrates, avec un art consommé, répandent angoisse et peur. Quotidiennement viennent sonner à nos oreilles, en plus de puériles cacophonies en honneur des « soignants » (lesquels nous disent préférer les équipements aux casseroles), la récitation du nombre des malades et des décès du jour.
Au hasard, le Monde du 29 mars : « Le dernier bilan de l’épidémie fait état de 292 nouveaux décès à l’hôpital entre samedi et dimanche, portant le bilan à 2 606 morts depuis le début de l’épidémie ».
Très impressionnant ! Mais qui garde assez de sens critique pour se souvenir qu’il meurt en France, en dehors de quelque coronavirus que ce soit, environ 620 000 personnes bon an mal an, soit près de… 1 700 personnes chaque jour ! (Et donc au moins 100 000 en deux mois, donc depuis le début de l’épidémie ! 2 606 à comparer à 100 000 !)
« Pas de masques, pas de tests, pas assez de lits d’hôpitaux, il faut bien reconnaître qu’il ne nous reste que le confinement ! »
Qui peut croire une pareille fumisterie ? Fabriquer des masques, par exemple, ce n’est pas fabriquer des avions ou des satellites, ce qui demande en effet un certain délai. Des masques, c’est du tissu et de la couture, à la portée de combien de nos entreprises grandes ou petites ?
La vérité est que pour des masques, il fallait peut-être 24 ou 48 heures. Le problème n’est donc pas de produire des masques, mais de produire des masques « homologués » ! Et ça, c’est vrai que cela prend plus de temps…
Il en va bien sûr évidemment de même pour les tests, voire les lits d’hôpitaux ! Si l’on avait laissé faire les gens, sans les entraver de cent, de mille réglementations, interdictions, obligations, et autres normes, combien de temps aurait-il fallu pour compenser avantageusement l’imprévoyance administrative ?
Et c’est là que je commence à sérieusement m’inquiéter. La réalité, c’est que le confinement, le confinement, encore une fois, sans détection systématique des malades, n’est possible que parce que les dirigeants ont réussi à terroriser les populations. En France, mouvement des gilets jaunes, grèves contre la réforme des retraites et j’en passe, le moins qu’on puisse dire est que les hommes de l’état se voyaient quelque peu chahutés. La terreur virale les a juste à propos remis en selle ! Sans la moindre contestation, ils ont pu tout oser, y compris interner la totalité de leurs ressortissants.
Ma question : maintenant qu’ils ont tous les pouvoirs, pourquoi voulez-vous qu’ils acceptent un jour d’y renoncer ?
Aujourd’hui, les partisans des hommes de l’état nous disent : « Ce n’est pas le moment de contester, de discuter ! Il faut rester unis, on verra plus tard ! »
On ne verra pas plus tard. Demain, devant notre économie dévastée, qu’il faudra bien tenter de réparer, on nous tiendra très exactement le même discours ! Ce ne sera toujours pas le moment de contester, de discuter ! Et déjà, on nous prévient, il y faudra des mois, des années…
Des mois, des années de prolongation de l’actuelle dictature ?
Le pire n’est jamais certain. Mais si le peuple ne se réveille pas, il est malheureusement bien probable. Sans l’avoir réellement compris, serions-nous en marche vers une dictature sans issue ?
Bormes les mimosas, 31 mars 2020
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