/Opinions eclairées

10 août 2020

Quand le monde s’est enrhumé 

Plus le temps passe, et plus la réalité devient difficile à nier.

(Toutes les affirmations de ce billet se trouvent soutenues par des références données in fine)

Commençons par le début : le coronavirus est un rhume. Ça ne veut pas dire qu’il ne peut pas se révéler mortel : et d’ailleurs, n’importe quel rhume peut dégénérer, gagner bronches et poumons et devenir mortel.

On pourra reprocher aux Chinois de nous avoir expédié le coronavirus, on ne pourra pas leur reprocher de nous l’avoir expédié sans son « mode d’emploi », son traitement, si vous préférez. Traitement repris et normé par le professeur Raoult, et dont il devient de plus en plus difficile de nier la très bonne efficacité, à condition bien sûr d’en respecter (comme pour tout traitement) le protocole. C’est ainsi que partout où l’on utilise l’hydroxychloroquine, on observe des taux de mortalité inférieurs à 0,5 %.

À noter ce paradoxe : parmi les quelque cent cinquante vaccins à l’étude (les promesses de gains aiguisent les appétits), l’un d’entre eux utiliserait les propriétés de l’hydroxychloroquine.

La dangerosité de ce rhume a été très grandement exagérée : comme le rappelle Alexandra Henrion-Caude, la tuberculose, dont personne ne parle, tue chaque année 1,5 millions de personnes (contre 600 000 pour le covid).

L’épidémie est terminée en France et dans de nombreux pays, et se trouve dans sa phase descendante partout dans le monde (Didier Raoult, Nicole Delépine, Gérard Delépine, Alexandra Henrion-Caude, Jean-François Toussaint…).

Les rares cas ne concernent plus que les populations jeunes, qui ne développent pas ou développent peu la maladie.

La litanie des « cas » remplace désormais celle des morts. Dans les rangs des politiques et des journalistes, personne ne s’étonne du changement majeur de l’objectif des mesures imposées passant d’« aplatir la courbe », à « éradiquer Sars-Cov-2 », une entreprise qu’aucun scientifique ne peut juger crédible.

Pour ce qui est le cas de la France, Alexandra Henrion-Caude, mais aussi beaucoup d’autres (par exemple Nicole Delépine, Jean-François Toussaint…) dénoncent l’absurdité et même la dangerosité du port du masque (en dehors de certaines circonstances bien délimitées).

Il devient évident qu’une immense majorité de personnes ont été victimes d’une « panique collective » : c’est en tout cas ce que suggère Thierry Gourvenec (et beaucoup d’autres avec lui).

Panique collective, délire collectif : un phénomène parfaitement observé et décrit en son temps par Edgard Morin s’appuyant sur un épisode historique dit la « rumeur d’Orléans » : en 1968, la croyance s’est installée de la disparition de femmes enlevées à des fins de prostitution, une croyance qui s’est révélée n’être assise sur aucune réalité.

Si panique il y a eu, nous ne sommes sortis d’affaire. Ses études ont en effet montré à Thierry Gouvernec que si les personnes moyennement ou peu instruites acceptent assez facilement reconnaître s’être ou avoir été trompées, ce n’est pas le cas de celles dont le niveau d’instruction est plus élevé : ces dernières se montrent au contraire incapables d’une telle prise de conscience.

Pourquoi, sachant cela, prendre la peine de ce billet ? Parfois les gouttes d’eau…

Question de fond : jusqu’à quel niveau de responsabilité la panique peut-elle expliquer les (catastrophiques) décisions prises ? Jusqu’à quel niveau faut-il remonter pour trouver les menteurs ? C’est-à-dire ceux qui savaient et ont menti par intérêt ?

Des dirigeants politiques, pour mieux asseoir leur pouvoir, des hommes des médias, par souci de plaire à leurs maîtres et financiers, les hommes des laboratoires pharmaceutiques et leurs complices rémunérés, par souci d’enrichissement…

Si l’on suit Gourvenec, la panique expliquerait tout, jusqu’au plus haut niveau.

Personnellement, je n’en crois rien.

Gourvenec est un grand savant, mais je suppose qu’il ignore ce qu’on appelle « l’économie comportementale ». J’ai longuement étudié ce qu’était l’économie comportementale dans un article dont je donne le lien ci-dessous.

Pour les hommes de l’économie comportementale, on peut facilement conduire les populations à adopter des comportements souhaités par l’utilisation de ce qu’ils appellent des « nudges ». Le nudge (coup de coude) est une information, une image, un slogan, bien choisi, au bon moment. Peu importe que le nudge soit vrai ou un gros mensonge, il faut seulement qu’il soit bien choisi.

À savoir : quand un homme de l’économie comportementale se trouve peu ou prou démasqué, il s’en sort par une pirouette ! Il dénonce un « complotisme ». 

Si je vous dis qu’il faut absolument vous faire vacciner contre un rhume, vous allez hésiter. SI je vous l’impose, vous pourriez bien vous rebeller. Mais si je parviens à vous persuader que ledit rhume met en péril la vie de la moitié de la planète, et par conséquent la vôtre aussi, et celle de votre grand-maman, plus besoin de rien imposer, vous accepterez tout, confinement, masques… et de vous-même vous vous battrez pour vous faire vacciner avant tout le monde.

Le coronavirus est peut-être bien le plus gros nudge de tous les temps. Et nous n’avons pas fini d’en payer les conséquences.

Sources :

À propos de l’économie comportementale, de la manipulation de foules et des nudges : http://michel-georgel.com/cestadire/2015/09/09/il-nous-reste-au-moins-une-liberte-celle-de-ne-pas-etre-dupes/

Au sujet des masques :

Sur la probabilité d’un « délire collectif » :

Il s’agit d’une vidéo, passionnante à suivre, mais un peu longue. On pourra préférer ces synthèses :

Manipulation de l’opinion :

Point sur l’hydroxycholoquine :

Inconvénients des vaccins : https://reseauinternational.net/les-big-tech-veillent-a-ce-que-les-gens-nentendent-pas-parler-des-inconvenients-mortels-des-vaccins/

Sur le fait qu’il existe un projet mondialiste de manipulation de l’opinion, voir le texte Le Grand Reset, de Charles Sannat : https://ripostelaique.com/apres-covid-les-hommes-de-davos-exigent-la-grande-reinitialisation.html

Et de toute façon, même si vous n’êtes d’accord avec rien de ce qui constitue le présent article, vous devez cependant absolument prendre la peine d’écouter Alexandra Henrion-Caude, généticienne équilibrée et sincère, dont les propos, au minimum vous interpelleront : https://www.youtube.com/watch?time_continue=12&v=c3V6DxmOy8o&feature=emb_logo

 10 août 2020

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